قاٰلَ
Le Conseil (malâ'), ceux du peuple de Cho'aïb qui s'étaient enflés d'orgueil, s'écria : « Certes, nous t'expulserons, ô Cho'aïb !, ainsi que ceux de notre cité qui, avec toi, ont cru! - ou bien vous réintégrerez notre religion (milla). » - « Eh! quoi! [le feriez-vous] même à notre corps défendant? », demanda [Cho'aïb]. 88« Nous forgerons un mensonge contre Allah, si nous retournons à votre religion (milla) après qu'Allah nous a sauvés d'elle. Il ne nous appartiendra de retourner à [votre religion] qu'autant qu'Allah, notre Seigneur, [le] voudra. Notre Seigneur enferme toute chose en [Sa] science. Sur Allah nous nous appuyons. Seigneur ! tranche, par la Vérité, entre nous et notre peuple, car Tu es le meilleur de ceux qui tranchent! » 89Le Conseil, ceux qui ne croyaient point parmi le peuple de [Cho'aïb], s'écria.: « Certes, si vous suivez Cho'aïb, en vérité, vous serez alors les Perdants. » 90Le Cataclysme (rajfa) les emporta et au matin, dans leurs demeures, ils se trouvèrent gisants. 91Ceux qui traitèrent Cho'aïb d'imposteur furent comme s'ils n'avaient point vécu dans (ces demeures]. Ceux qui traitèrent Cho'aïb d'imposteur furent les Perdants. 92Cho'aïb se détourna d'eux et dit : « O mon peuple ! [en vain] je vous ai certes fait parvenir les messages de mon Seigneur ! Je vous ai [bien] conseillés. Comment pâtirais-je pour un peuple infidèle ? » 93Nous n'avons envoyé dans une cité aucun Prophète sans frapper la population [de cette cité] de calamité et de malheur, [espérant que] peut-être ils s'humilieraient, 94et [sans] ensuite remplacer si bien l'infortune par la bonne fortune que [ces gens] effacèrent [ce fait de leur mémoire] et s'écrièrent : « Nos pères [aussi] ont été touchés [successivement] par le malheur et le bonheur! » Nous emportâmes [ces Impies] brusquement, alors qu'ils ne [le] pressentaient point. 95Si les populations des Cités avaient cru et avaient été pieuses, Nous leur aurions octroyé des dons (barakât) du ciel et de la terre. Mais elles ont crié au mensonge et Nous les avons emportées en prix de ce qu'elles se sont acquis. 96Eh quoi! les populations des Cités sont-elles à l'abri que Notre rigueur les frappe la nuit, alors qu'elles sont endormies ? 97Eh quoi! les populations des Cités sont-elles à l'abri que Notre rigueur les frappe, à la clarté [du ciel], alors qu'elles s'amusent ? 98Eh quoi! sont-elles à l'abri de la machination d'Allah ? Seul le peuple des Perdants est-il à l'abri de la machination d'Allah ? 99N'est-ce point une Direction, pour ceux qui héritent la terre après ses [premiers] occupants, que [de voir que], si Nous voulions, Nous les frapperions, en prix de leurs péchés et [que] Nous scellerions leurs cœurs en sorte qu'ils n'entendraient point ? 100[Prophète !,] Nous te faisons une partie des récits (nabâ') [sur] ces Cités. Nos Apôtres sont venus [aux habitants de ces cités] avec les Preuves, [mais] ils n'étaient pas à même de croire en ce qu'ils avaient traité de mensonge précédemment. Ainsi, Nous scellons les cœurs des Infidèles. 101Nous n'avons trouvé à l'actif de la plupart d'entre eux aucun [respect d'un] pacte. En vérité, Nous avons trouvé que la plupart d'entre eux sont pervers (fâsiq). 102Ensuite, après [ces Prophètes], Nous envoyâmes Moïse, avec Nos signes, vers Pharaon et son Conseil (malâ'). Ils furent injustes envers [Nos signes]. Considère donc quelle fut la fin des Semeurs de scandale. 103Et Moïse dit : « O Pharaon ! je suis un Apôtre du Seigneur des Mondes. 104[Je suis] digne de ne dire sur Allah que la Vérité. Je suis venu à vous avec une Preuve de votre Seigneur. Renvoie avec moi les Fils d'Israël ! » 105- « Si tu es venu avec un signe », dit [Pharaon], « apporte le, si tu es parmi les véridiques ! » 106[Moïse] jeta donc son bâton : et soudain ce fut un dragon véritable ! 107Il tira sa main : et soudain elle fut blanche pour les assistants ! 108Le Conseil (malâ') du peuple de Pharaon s'écria : » En vérité, celui-ci est certes un magicien très savant 109[qui] veut vous expulser de votre terre ! Que prescrivez-vous? » 110Ils répondirent : « Remets-le à plus tard, avec son frère, et envoie dans les cités des sergents 111qui t'amèneront chaque magicien très savant! » 112Les magiciens vinrent à Pharaon et dirent : « En vérité, nous aurons certes une récompense si nous sommes les vainqueurs. » 113- « Assurément ! », répondit [Pharaon], « et vous serez certes alors parmi ceux admis près [de nous] ! » 114[Les magiciens] dirent : « O Moïse ! ou bien jette, ou bien soyons ceux qui, [les premiers], jetteront! » 115Il répondit : « Jetez [les premiers]! » Quand ils eurent jeté [leurs bâtons], ils fascinèrent les yeux des gens, emplirent ceux-ci d'épouvante et déployèrent une grande magie. 116[Alors] Nous révélâmes à Moïse : « Jette ton bâton ! », et voici que celui-ci happait ce que [les magiciens] avaient imaginé. 117La Vérité éclata et faux fut ce que [les magiciens] faisaient. 118Ils furent vaincus alors et se trouvèrent humiliés. 119Les magiciens tombèrent prosternés 120et dirent : « Nous croyons au Seigneur des Mondes, 121au Seigneur de Moïse et d'Aaron ! » 122Pharaon dit : « Vous avez cru en lui avant que je vous le permette. En vérité, c'est là certes une machination que vous avez machinée dans la ville, pour en expulser la population. Bientôt vous saurez ! 123Certes, je vous ferai trancher la main droite et le pied gauche ! Certes, je vous ferai tous crucifier ! » 124[Mais les magiciens] répondirent : « Vers notre Seigneur nous allons retourner. 125Tu ne nous châties que parce que nous avons cru aux signes de notre Seigneur, quand ils furent venus à nous. Seigneur ! verse en nous constance et rappelle-nous (tawaffâ), soumis [à Toi] (muslim) ! » 126Le Conseil (malâ') du peuple de Pharaon dit : « Laisserez-vous Moïse et son peuple semer le scandale sur la terre et te délaisser [:Pharaon!], ainsi que tes divinités ? » [Pharaon] répondit : « Nous tuerons leurs fils et couvrirons leurs femmes de honte. Nous sommes au-dessus d'eux, invincibles. » 127Moïse dit à son peuple : « Demandez aide à Allah et soyez constants ! La terre est à Allah et Il en fait hériter qui Il veut parmi Ses serviteurs. La Fin [heureuse] est aux Pieux ! » 128[Mais son peuple] répondit : « Nous avons pâti avant que tu viennes à nous et après que tu es venu à nous ! « - » Peut-être que votre Seigneur fera périr votre ennemi », répliqua [Moïse]. « [Peut-être] fera-t-Il de vous les derniers détenteurs de la terre, en sorte qu'Il attend comment vous agirez. » 129Certes, Nous avons frappé les gens ('âl) de Pharaon d'années de disette et de pénurie de fruits, [espérant que] peut-être ils s'amenderaient. 130[Mais] quand la bonne fortune fut revenue à [ces gens], ils s'écrièrent : « Ceci nous revient! » et si une infortune les frappait, ils tiraient [mauvais] augure de Moïse et de ceux qui étaient avec lui. Eh quoi! leur sort a seulement été défini par Allah. Mais la plupart d'entre eux ne [le] savaient pas. 131[Ces Infidèles] ont dit : « Quelque signe que tu nous apportes pour nous ensorceler, nous ne croirons pas en toi[, ô Moïse!] » 132Nous envoyâmes donc contre eux le Déluge, les Sauterelles, les Poux, les Grenouilles et le Sang, comme signes intelligibles. [Mais] ils s'enflèrent de superbe et furent un peuple coupable. 133Quand le courroux (rijz) se fut sur eux abattu, ils s'écrièrent : « O Moïse! prie pour nous ton Seigneur, en vertu du pacte qu'il a conclu avec toi! Certes, si tu écartes de nous le courroux, nous croirons en toi et renverrons avec toi les Fils d'Israël. » 134[Mais] quand Nous eûmes écarté d'eux le courroux jusqu'à un terme [fixé] qu'ils devaient atteindre, voici qu'ils se parjurèrent. 135Nous nous vengeâmes d'eux et les engloutîmes dans l'Abîme pour prix d'avoir traité Nos signes de mensonges et d'avoir été insoucieux à leur égard, 136et, au peuple de ceux qui avaient été abaissés, Nous donnâmes en héritage les contrées orientales et occidentales de la terre que Nous avions bénies. [Ainsi] s'accomplit le très bel arrêt (kalima) de ton Seigneur, sur les Fils d'Israël, pour prix que ceux-ci avaient été constants, et Nous détruisîmes ce que Pharaon et son peuple avaient fait et avaient édifié. 137Nous fîmes passer la mer aux Fils d'Israël et ils arrivèrent à un peuple qui faisait retraite pieuse (?) ('akafa) devant des idoles qu'il s'était données. « O Moïse ! », dirent [les Fils d'Israël], « donne-nous une divinité semblable à celles qu'ils ont! » - « Vous êtes un peuple de Sans-Loi », répondit Moïse. 138« Caduc est l'état où ces gens se trouvent. Faux est ce qu'ils font. » 139Et Moïse ajouta : « Vous chercherai-je une divinité autre qu'Allah, alors qu'il vous a préférés à [tout] le monde ('âlamîn) 140et que [, Lui et moi,] nous vous avons sauvés des gens ('âl) de Pharaon qui vous infligeaient le pire tourment, tuaient vos fils et couvraient de honte vos femmes ? En cela est une grande épreuve de votre Seigneur. » 141
Sourate
Juz
Hizb
Rajat
Imam zaman (Ajal allahu ta'ala farajaho shareef)doaa farajSaint Coran
citation quotidienne